La jeune génération aux dread locks va à l'école ou à la fac et s'amuse le week-end. J'en connais quelques-uns, qui ont fondé une assoce: ils nettoient les berges de rivière polluées, et organisent un concert le soir pour tous les bénévoles qui sont venus les aider. Franchement, je leur dis bravo, c'est pas les jeunes "fashion", osbédés par la mode et le dernier scooter, qui se bougeraient le cul.
Quant aux sdf aux dreads dont parlent certains, aucun rapport avec ceux dont je viens de parler. Ils ont choisi de ne pas bosser, mais derrière ce choix il y a toujours des problèmes, affectifs ou autres, dans l'enfance ou l'adolescence. J'en sais quelque chose, j'ai été sdf 7 ans, et, entre autres, j'ai trainé avec certains "baba cools". Au moins ils cherchaient pas les problèmes, voulaient juste faire leur petit chemin, faire la fête,...Je te jure que par rapport à beaucoup de zonards, c'était le pied, avec eux. Mais chacun a son passé, chargé, trouble,... Un jeune qui a grandi sainement, avec ses deux parents, sans problème notable, ne finit pas dans la rue. Ca peut l'attirer en été, période de festivals, mais il rentre vite dans le droit chemin. Trop dur, la rue.
Pareil pour les moins jeunes, ceux qui finissent dans la rue ont vécu, à un moment de leur parcours, quelque chose qui les a détruit. C'est trop facile de parler de flemmards.